Mystique

YESHUA BAR ABBAS dit “JÉSUS”

par Cyrille Odon

“Tout ce qui n’est pas devant ta face et qui t’est caché te sera dévoilé. Car il n’est rien de secret qui ne sera connu, et rien d’enseveli qui ne sera tiré de terre.” (Marc, 4, 21)

Yeshua (Jésus) et la Sainte Famille

« Dieu soit loué ! », jamais un être humain portant le nom de Jésus… n’exista aux temps de la Palestine, aux temps de Ponce Pilate, préfet romain !… pour la simple raison que le « j » n’existe pas dans la langue hébraïque. Le prénom véritable dudit « Jésus » (dans sa translittération française) est assez peu connu, c’est-à-dire Yeshua. Dans la translittération grecque Yeshua devint Iesus, Îsâ pour les musulmans, Isha pour les Indiens et Népalais, puis Jésus pour les chrétiens. Yeshua, signifie « sauveur », lequel prénom était alors fort répandu en Judée.

D’emblée, les données que nous pourrions recueillir sur la généalogie et la vie du véritable Yeschua “bar Yosseph” (יֵשְׁזּ ע Yehoshoua, en abrégé Yeshua ou Joshua, fils de Yosseph) qui, en vérité, s’appelait Juda de Gamala, s’annoncent problématiques et nos recherches ardues, sinon relativement risquées car sujettes aux controverses les plus houleuses, furieuses, voire hystériques ! D’autant – et je m’en attriste – que nombre de personnes peuvent ainsi aller jusqu’à tenter de prouver que Jésus/Yeshua n’a pas existé. Nous ne serons pas de ceux-là. Cependant…

Lorsque nous essayons de confronter les données proposées par les textes officiels du IV siècle, dits « canoniques » (Nouveau Testament) à celles redécouvertes grâce aux « Rouleaux de Nag Hammadi », aux écrits gnostiques qu’ils révélèrent, aux commentaires de certains exégètes ou chercheurs contemporains tels Robert Amblain, Christian Doumergue, Roderic Dunkerly, Laurence Gardner, Paul Le Cour, Edouard Schuré, Pierre Sylvain, Geneviève Vanquelef, en tentant de les mettre en parallèle avec les faits établis par l’historiographe le plus immédiatement contemporain de Yeshua/Jésus, connu sous le pseudonyme de Flavius Josèphe, né vers l’an 37 à Jérusalem, et dont la véritable identité fut celle d’un juif nommé Yosseph ben Matityahou HaCohen, gouverneur de la Judée et donc de Gamala (il l’aurait été de Nazareth si cette bourgade avait existé du temps de Jésus, nous y reviendrons) ; mais encore de consulter les écrits d’historiens brahmines et bouddhistes de l’Inde et du Népal recueillis par Nicolas Notovitch, ou les dires respectueux du Coran…


L’entreprise devient dantesque ! et les résultats quelque peu ébouriffants de divergences, voire de contradictions inouïes. Interrogez Internet, et des dizaines de milliers de pages s’offriront à vous pour couvrir le champ de la vie de Jésus/Yeshua, de son jumeau et autres frères et sœurs, de son auguste lignée, de son épouse, de sa descendance, de “son” crucifiement, de sa “résurrection”, de ses voyages, de ses initiations, des luttes dans lesquelles il s’engagea, du lieu où il quitta le plan, de l’âge qu’il avait atteint…

Aussi tenterons-nous d’être, en toute humilité, le plus concis et prudent possible, en ne retenant que les éléments qui nous sont apparus les plus essentiels, pertinents et vraisemblables, si tant est que nous puissions y parvenir après tant de siècles.

L’impossible vérité

Le visiteur intéressé trouvera, au terme de l’article, les références bibliographiques des ouvrages ou textes consultés, auxquels il pourra se reporter autant que de besoin, en toute patience et selon son propre discernement. La question ne peut être soumise à polémique – toute vérité étant désormais devenue impossible à établir – mais seulement être étudiée, pour autant que nous le puissions, à partir des documents supposés les plus valides que nous puissions consulter.

Sans jamais oublier que l’on puisse considérer, et non sans raison, que les traductions sont des trahisons et que : « jamais affirmation n’aura été plus vraie des « transpositions » successives en langues grecque, puis latine, puis moderne, de tout ce qui est judaïque, au temps d’Auguste, Tibère, Ponce Pilate, et jusqu’au V° siècle de notre ère, pour le moins.


Faits, idées, noms de personnages ou de localités, notions métaphysiques, symboles, allégories, etc., et leurs traductions dans les vocabulaires et les cerveaux occidentaux,, est un change perpétuel qui fausse l’histoire, travestit la vérité,fait prendre des masques pour des visages, des fantasmes pour des hommes et finit par camoufler un prétendant davidique au trône de Judée contre les Hérode, et à la domination universelle contre Rome en un Prédicateur de la paix et de la vertu, Verbe et Fils de Dieu, en qui Dieu se serait incarné » (Anonyme).

Car hélas, oui ! tant de documents susceptibles d’être “fâcheux” ou “compromettants” ont été détruits, pour de trop “pieuses” mais surtout de très politiques raisons. Car l’empereur romain Constantin le Grand avait de nombreux ennemis, notamment au plan des diverses religions ou cultes qui sévissaient dans son vaste empire, aussi décida-t-il de créer une religion d’état qui combinerait les croyances de l’Orient et de l’Occident. Existerait-il encore des documents qui n’aient été trafiqués, voire inventés de toutes pièces, autres que des on-dit de bédouins et de caravaniers parcourant le Moyen-Orient et l’Asie ? Les conditions dans lesquelles fut conduite la réécriture “canonique” du nouveau Testament par des scribes mercenaires au service de l’empereur Constantin (voir ci-dessous) sont littéralement ahurissantes, sinon terrifiantes.

Nous comprenons que tout curieux de mon genre qui souhaiterait voir au-delà des oeillères ou des lunettes fumées (d’anges auréolés) que les autorités ecclésiastiques souhaiteraient nous imposer (mais l’inquisition est supposée appartenir au passé), soit considéré comme persona non grata… à contredire, fuir ou discréditer le plus urgemment et furieusement possible. Avec sagesse, Robert Amblain (1970, p. 79) cependant, nous y invite : « N’oublions pas que ces récits ne seront mis au point que 300 ans plus tard. Un peu comme si nous prétendions rédiger une chronique du règne de Louis XIV en nous basant uniquement sur ce qui s’est conservé dans la mémoire populaire, et abstraction faite de tout écrit valable, et cela à notre époque ».

Alors, me demanderez-vous, pourquoi avoir conduit toutes ces recherches et mis en ligne ce dossier sur Internet ? Pour la raison que je pensais rédiger un article sur Jésus/Yeshua dans la page « Êtres Remarquables » de ce site, afin de témoigner de la profonde l’admiration que j’éprouve envers les œuvres immenses qu’il a accomplies, et en raison de l’infini respect et de l’affection sans bornes que j’ai pour l’homme… sans tomber dans la romance, les « vérités reçues » ou la fiction. Je rejoins totalement Emerson qui disait : « Le nom de Jésus ne s’est pas seulement inscrit dans l’histoire du monde – il l’a profondément labourée », ainsi que nos parcours personnels et culturels – qui que nous soyons, d’où que nous soyons. Examinons donc les “faits” que j’ai considérés utiles à retenir, pour autant qu’ils me parurent plausibles,et, en premier lieu, les circonstances historiques virent naître les Évangiles Canoniques.

Fabrication des Évangiles Canoniques

En l’an 303, l’Empereur romain Dioclétien, dans sa rage de persécution envers les Manichéens et les Chrétiens, ordonne de saisir et de détruire systématiquement tous les Évangiles historiques. Certains furent mis à l’abri… mais ultérieurement échangés ou détruits par l’Église dès lors qu’un dogme fut officiellement établi et que la liste des Écrits Canoniques, constituée des 27 Livres Canoniques formant le Nouveau Testament et proposée par St Anastase en 367, fut entérinée.

Mais auparavant, sous l’Empereur Constantin, lors du premier Concile Œcuménique de Nicée de l’an 325, il fut nécessaire aux autorités ecclésiastiques et politiques de l’époque de mettre fin à la controverse soulevée par Arius (ascète berbère libyen, prêtre et théologien chrétien) sur la nature du Christ. Celui-ci considérait que le Fils n’était pas de la même substance que Dieu qui est infini, incréé et intemporel, alors que son « fils » (Jésus) était quant à lui, créé, c’est-à-dire constitué d’une nature humaine, limitée et mortelle.

La question débattue fut la suivante : « La perfection du Fils est-elle le fruit de la volonté du Père ou bien est-elle de rerum natura ? »… Les débats furent houleux, mais 20 Canons œcuméniques furent enfin adoptés par les 318 participants, et notamment celui de la consubstantialité du Père du Fils. Le débat soulevé par Arius était clos : l’ascète fut déclaré hérétique, et ses partisans excommuniés !

Aucun Évangile antérieur au 4e siècle n’a été retrouvé à ce jour – semble-t-il – hormis les manuscrits des textes gnostiques découverts à Nag Hammadi « par accident » en 1945, conservés dans une jarre, et qui furent révolutionnaires pour la chrétienté. Quoi qu’il en soit, pour fabriquer au IV siècle les Évangiles Canoniques officiels, de nombreuses suppressions, modifications et autres ajouts « stratégiques » empruntés à diverses religions et mythologies religieuses, vinrent “amender” les textes initiaux… que l’on fit disparaître pour se garantir de toute contestation. L’empereur romain Constantin, suite à sa retentissante conversion en 331, finança la fabrication des nouveaux exemplaires de la Bible. Puis il fut tout bonnement interdit aux fidèles de posséder cette Bible, ce qui rendait impossible les exégèses qui eussent pu être gênantes pour la Curie Romaine(1).

Ainsi, les falsifications des Évangiles, si magistralement réalisées, pouvaient être préservées de toute remise en question, et permettre la plus large des manipulations de conscience, en plus que favoriser le solide établissement des pouvoirs tant spirituels que temporels… au plans planétaire et monétaire !

D’ailleurs, une très grande partie des manuscrits, ressortissant de la mémoire juive, avait été opportunément détruite lors de l’incendie et de la destruction de Jérusalem, qui fut totalement rasée en l’an 70 (seul le mur d’enceinte occidental du Temple, dit « Mur des Lamentations », subsiste). Et pour faire bonne mesure en matière d’occultation l’usage du latin fut imposé, rendant incompréhensible – mais auréolé de mystère – un savoir trafiqué, uniquement détenu par des clercs dûment “formatés”. Lequel savoir ne pouvait être mis en doute par quiconque, sous peine d’être déclaré apostat, traîné devant un tribunal d’Inquisition, puis au bûcher !

La mystification, devenue littérale, pouvait ainsi permettre une évangélisation homogène et bien encadrée sous toutes les latitudes, et à ses bergers de mieux garder leurs brebis dans des enclos bien établis. Au prix – inouï – de supprimer toutes les connaissances les plus sacrées, tous les enseignements les plus authentiques, qui viendraient proposer aux chercheurs de vérité et de lumière, d’autres chemins à parcourir.

Combien de trésors ont-ils été détruits ? Combien de codex jetés aux flammes ? Combien de violences, de tueries et de guerres ? Combien de persécutions et de destructions ? Combien de mensonges et combien d’arrogances ?… Mais ces crimes contre notre humanité portent une signature, que nous aurons sans doute à décrypter plus largement encore lorsque nous traiterons du dossier « E.T. & civilisations extranéennes » – si nous le pouvons.

La Sainte Famille

Selon les textes réécrits par les moines scribes du 4e siècle, le père “adoptif” et légitime de Yeshua fut déclaré être Joseph (Yosseph en hébreu – lequel prénom désignait les habitants de Galilée, quels qu’ils soient !). Le père de Yeshua, quel qu’ait été son prénom véritable, était donc un Yosseph), Lequel était fils de Jacob (signifiant en hébreu : « que Dieu ajoute »), de la lignée du roi David.

Quant à sa mère, la “Vierge Marie”, elle avait pour prénom juif celui de Myrhiam (signifiant princesse dont celui de Marie est issu). Elle était la fille unique de Joachim, descendant lui aussi du roi David, c’est-à-dire de même maison royale et sacerdotale que Yosseph. Tous deux étaient, par ailleurs, des Nazôréens(2) (nazrim/nazur, signifiant « gardien du pacte » ou « celui qui est voué »), une communauté de Qumran, c’est-à-dire une secte parmi les trois autres existant alors : les Sadducéens, les Pharisiens et les Esséniens.

Le couple habitait Gamala, en Judée, et leur fils était donc considéré comme héritier légitime des rois de Judée selon les filiations davidiques issues des deux fils du roi David : Salamon et Nathan. Lesquels fils eurent donc, pour l’un, Yosseph/Joseph comme descendance et, pour l’autre, Myrhiam/Marie ).

Yeshua était donc vraiment prince et seigneur, c’est-dire “Adonaï ” : « vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous faites bien car je le suis. » (Jean, 13.13). Ses frères l’étaient également. Aussi, étaient-ils prétendants au trône par ordre de primogéniture : Taoma/Thomas puis Simon-Pierre, venant à la suite de Yeshua/Jésus, si le père et le fils aîné venaient à décéder. Rappelons brièvement cette généalogie.

Les fils du roi David, ancêtres de Yeshua/Jésus, furent donc Salomon et Nathan (pour Yosseph, la généalogie selon Mathieu passe par Salomon, mais la généalogie de Luc passe par Nathan). Quoi qu’il en soit, les deux apôtres confirment Yeshua comme Christ, c’est-à-dire comme roi « oint du Seigneur ». Myrhiam/Marie, quant à elle, étant de la lignée de Nathan, l’autre fils que le roi David eut en seconde noce.

La famille de Yeshua était donc assurément juive et princière… mais aussi fortunée ! Ses sept frères et sœurs, furent dénommés les 7 daïmons (3) ; encore surnommés les 7bounergès :“les 7 tonnerres”. Les jeunes princes et princesses reçurent donc l’éducation due à leur rang.

Laquelle éducation pourrait expliquer la grande érudition du petit Yeshua(4) et sa parfaite connaissance de la Torah. Connaissance dont il témoigna lorsqu’il fut présenté aux Docteurs de la Loi, lors de sa Bar Misva (examen de majorité religieuse auquel est soumis un enfant juif lorsqu’il a 13 ans).

Et Yeshua fut toujours respectueux et observant de sa religion… et plus encore pourrions nous dire : il était un « furieux de Dieu », à l’instar de son père Juda de Gamala le Zélote, chef de l’intégrisme judaïque, lequel indisposa fort les rabbins du Temple de Jérusalem, car il était « Juda, le rebelle qui combattra Archelaüs, et sera dit le Gaulanitide », selon Flavius Josèphe.

Nous aborderons très vite cette problématique centrale mais conviendrons auparavant, si vous le voulez bien, que nous appellerons les membres de cette Sainte Famille selon leurs prénoms et noms originels, à savoir : Myrhiam pour la mère, Yeshua pour le fils, et Juda de Gamala pour le père.

Royale lignée

Une lignée est d’abord initiée, portée et perpétuée par une mère. Celle de Yeshua se prénommait donc la Princesse Myrhiam de Gamala, et son premier enfant : Yeshua. Cependant il fut conçu, non seulement par une jeune femme qui était vierge auparavant, mais à une période de l’année… où la continence sexuelle était imposée par les règles de la communauté Nazôréenne à laquelle les parents appartenaient. Les jeunes époux ne respectèrent peut-être pas ces règles de continence puisque l’heureux événement eut lieu en début du mois de mars alors que, selon le règlement régissant les natalités, cet enfant eut dû naître en septembre.

En effet, pour les Esséniens et les Nazôréens notamment, le premier rapport sexuel ne pouvait avoir lieu « réglementairement » qu’au cours du seul mois de décembre précédant le quarantième anniversaire de l’époux. De ce fait, et afin d’être légitimement reconnu dans le cadre d’un mariage, l’enfant était, selon la formule consacrée, déclaré « né du Saint-Esprit » par le grand prêtre de la Communauté. Le grand prêtre qui confirma à « Yosseph » la reconnaissance de sa paternité fut Abiathar (désigné comme l’archange Gabriel dans la liturgie essénienne), garantissant par cette heureuse formule que l’ascendance royale soit assurée, et la lignée de David perpétuée grâce à Myrhiam et Yosseph.

L’enfant princier n’était donc pas fils d’un pauvre charpentier et d’une vierge. D’ailleurs l’ange avait bien annoncé à Myrhiam que « Le Seigneur Dieu donnerait à cet enfant le trône de David son père » (Luc 1, 32) ; « Son fils, issu selon la chair, de la lignée de David » (Paul, Romains 1,3).

Yeshua était donc l’héritier légitime du Royaume d’Israël et Fils de Dieu (Psaumes 132,11). Lors de son à Jérusalem il fut effectivement acclamé roi : « Ils prirent des branches de palmiers, et allèrent au-devant de lui en criant : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël » (Jean 12, 13). Et lorsqu’il fut arrêté et mené devant Pilate, celui-ci demanda : « Tu es donc Roi ? ». et Yeshua de lui répondre : « Tu le dis, je suis Roi… » (Jean 18,37). Et nous pourrions trouver bien d’autres extraits de la Bible attestant de cette royale lignée.

Afin, donc, que soit établie très assurément cette lignée davidique, « Yoseph » et Myrhiam se rendirent également chez Simon le Mage (Zebedee), grand-prêtre de la caste des Samaritains… lesquels Samaritains étaient renommés pour leurs capacités et dons de magnétisme, de guérison spirituelle, de lévitation et de psychokinésie, nous précise Laurence Gardner (auteur de : « L’énigme du Graal : Les héritiers cachés de Jésus et Marie-Madeleine » et de « Le Graal et la lignée royale du Christ », aux Ed. Dervy).

C’étaient d’ailleurs les envoyés de Simon le Mage qui vinrent honorer les nouveau-nés à Gamala (Nazareth ne fut crée que 5 à 8 siècles plus tard pour répondre à la demande des pèlerins, par trop dépités de ne pouvoir y faire pélerinage)…

Mais Yosseph est averti en songe par un ange qui lui dit : « Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte ; restes-y jusqu’à nouvel ordre, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. » Alors, de nuit, prit-il l’enfant, (son jumeau sans doute) et sa mère et les emmenèrent Égypte où ils restèrent jusqu’à la mort d’Hérode (Matthieu, 2, 13-15). Nous verrons bientôt pour quelles raisons impérieuses, lorsque nous aborderons la question des zélotes que furent le père et ses fils, et des foules rebelles qui les accompagnaient pour lutter contre l’occupation romaine.

Les jumeaux princiers

Myrhiam de Gamala, semble-t-il, n’accoucha pas – en tant que primipare – d’un seul enfant mais de deux !

Le jumeau de Yeshua fut appelé Taoma (signifiant jumeau), connu en tant que Thomas Didyme (Thomas le jumeau ou : le “jumeau-jumeau”), dont il nous reste un très bel évangile ! Cette gémellité fut d’ailleurs mise étonnamment à profit lors de l’épisode de la Crucifixion, nous aurons bientôt à voir en quoi elle sauva peut-être Yeshua… qui ne vécut sans doute rien de ce que son frère jumeau dut endurer sur la croix, puisque Yeshua (bar-Abbas dont nous reparlerons) fut celui que Ponce Pilate libéra quelque jours avant la Pâque Juive… ne voulant pas risquer une insurrection violente, ni toucher au royal personnage qui, effectivement, en sa demeure de Béthanie fut, en 36, symboliquement oint Xpistos (christ-roi) par Myrhiam de Magdala. Puis il fit son entrée triomphale à Jérusalem, sur un ânon – répondant ainsi aux critères annoncés par le prophétie juive – pour se rendre au Temple et être reconnu pour roi.

Effectivement, le petit Yeshua démontra très précocement des dons et des pouvoirs psychiques et spirituels hors du commun, qu’il put développer ensuite auprès de nombreux maîtres de Chaldée, d’Égypte, du Moyen-Orient ou d’Asie, c’est-à-dire dans tous les pays où il se rendit pour développer ses connaissances et ses dons. Les Saintes Écritures relatant tous les miracles qu’il sut accomplir, il ne convient pas de reprendre ou commenter tous les prodiges réalisés par cet être hors du commun…

Cependant, si les origines de Yeshua furent « divinement enjolivées », devrions-nous maintenant mieux connaître son père qui, bien souvent, s’absentait du domicile conjugal pour répondre à des obligations bien plus grandes que celles d’un époux âgé, discret, et modeste entrepreneur en bâtiment… mais qui, cependant eut, en plus de Yeshua, de nombreux et beaux enfants de Myriam/Marie son épouse.

Il est d’ailleurs relaté, dans les Évangiles canoniques, que leur fils aîné Yeshua fut salué en ces termes : « N’est-ce pas là le magicien(6), fils de Marie, frère de Jacques, de Joseph, de Jude, et de Simon ? Et ses sœurs ne sont-elles pas ici, parmi nous ?… » (Marc : VI,3). Pour un supposé vieillard, le dit “Joseph” ne manquait de fécondité ! Aussi, tentons de découvrir qui était vraiment ce Yosseph… que les Écrits Canoniques laissent prudemment dans l’ombre, afin que la seule évocation de sa réelle identité ne vienne troubler le croyant, ni affecter le merveilleux de l’affaire contée avec tant d’invraisemblances et de pusillanimité.

Pour cela, tournons-nous vers les historiens. Et d’abord le plus célèbre et crédible d’entre eux, car historiographe contemporain de Paul, également juif né vers 37 à Jérusalem : Yoseph ben Matityahou HaCohen, procurateur des Romains, plus connu sous le nom de Flavius Josèphe, et contemporain donc de Yeshua.

Nous ne possédons pas de source plus directe, véritablement documentée, que ce Galiléen et Nazôréen qui, par ailleurs, était le gouverneur de Judée et donc de la ville (véritable nid d’aigle) de Gamala, où nos deux époux vivaient effectivement et amoureusement. Mais certains chercheurs supposent que les écrits de cet historien furent également abondamment expurgés des passages les plus compromettants pour ceux qui établirent les Canons de l’Eglise romaine et apostolique.

Joseph/Yosseph / Juda de Gamala

Concernant le père de Yeshua, que nous apprend néanmoins Flavius Josèphe dans ce qui fut conservé de ses « Antiquités Judaïques » (livre XX, V, 2) ? Que Jacob (Jacques) et Simon (Simon-Pierre), frères puînés de Yeshua (qui furent également crucifiés en l’an 46-47), avaient pour père Juda de Gamala, encore appelé Juda de Galilée.

Yeshua se disait fils biologique de l’homme (son « père de chair » selon ses propres termes), qui épousa la princesse Myrhiam et lui donna 6 fils et 2 filles.

Car Juda de Gamala, encore appelé Juda le Gaulanite, fils d’Ezéchias, de la lignée de David, était considéré comme un héros par les Judéens car, en Galilée, il dirigea la révolte dite du Recensement à la succession d’Hérode le Grand (mort en 4 av. J.C.), puis en Judée au moment où celle-ci devint province romaine en l’an 6 ap. J.-C..

Associé à un pharisien nommé Tzadok (le Juste), Juda de Gamala s’opposa par la violence au recensement fiscal effectué par Quirinius lorsque la Judée devint province romaine.

Il serait d’ailleurs, selon Flavius Josèphe, le fondateur de la secte appelée « Christienne » (mais oui !), relevant d’un mouvement appelé la IVe philosophie et qui, selon le procurateur Flavius Josèphe, serait responsable de la révolte et de la destruction du Temple de Jérusalem, rien moins.

Or, les romains surveillaient de très près les survivants de la lignée davidique, afin de les exterminer en période de trouble. C’est pour cette raison que Myrhiam dut fuir avec ses enfants en Égypte, pour se réfugier avec eux dans l’importante communauté Juive d’Alexandrie, ville ou Yeshua put être initié auprès des kabbalistes juifs aux arcanes suprêmes. Ainsi, tous ceux qui étaient de « la race du Sauveur », et les petits-fils de Jude « son frère selon la chair », furent-ils également dénoncés comme étant de la race de David. Car l’empereur Domitien César, craignait le retour de Yeshua.

Le Père et le Fils, activistes zélotes

Juda de Gamala et son fils Yeshua étaient donc respectés en tant que seigneurs et princes, mais également fort craints en tant que zélotes. Juda était un rude combattant qui conduisit ses partisans – les Zélotes – lors de soulèvements qui marquèrent le pays aux temps d’Hérode, Archelaüs et Ponce-Pilate. Ils furent à l’origine de la « quatrième secte » (après les Sadducéens, les Pharisiens et les Esséniens), décrite par Julius Josèphe en ces termes : « Juda fut l’auteur de la quatrième secte.

Elle s’accorde en toutes choses avec celle des Pharisiens, excepté que ceux qui en font profession soutiennent qu’il n’y a que Dieu seul que l’on doive reconnaître pour Seigneur et pour Roi. Ils ont un si ardent amour pour la liberté que les genres de mort les plus extraordinaires, les supplices les plus atroces, qu’ils subissent eux-mêmes ou laissent souffrir aux personnes qui leur sont les plus chères, les laissent indifférents pourvu qu’ils n’aient à donner à nul homme le nom de Seigneur et de Maître.

Comme bien des gens ont été témoins de la fermeté inébranlable avec laquelle ils subissent tous ces maux, je n’en dirai pas davantage, non de crainte de ne pas être cru, mais plutôt de peur que mes paroles ne donnent une idée trop faible du mépris avec lequel ils supportent la douleur. » (Flavius Josèphe, Antiquités Judaïques, XVIII, 2 ). Pour Yeshua, son père et ses frères, nul ne pouvait prétendre au titre de maître, sinon le Père céleste : Abba en hébreux (nous le rappellerons). Aussi, Yeshua était-il… Yeshua-bar-Abbas qui fût, non pas crucifié, mais libéré par Ponce Pilate, semble-t-il !

Juda de Gamala – qui trouva la mort lors de la seconde révolte du Recensement, en l’an 40 – et ses fils, tout particulièrement Yeshua bar-Abbas (fils du Père Céleste) – se déplaçaient donc en compagnie d’une foule nombreuse : hommes en armes (appelés Sicaires, car armés d’une sica, long poignard à lame courbe, que les scribes-traducteurs appelèrent “épée”), accompagnés de leurs femmes et enfants, qu’ils devaient trouver les moyens de nourrir.

Aussi prélevaient-ils des dîmes et des taxes. Simon-Pierre dit le Simon le Zélote, était leur trésorier chargé de trouver les subsides permettant à toute cette troupe d’hommes en armes accompagnés de leurs femmes et enfants, de vivre et se déplacer. Conduits tout d’abord par Juda de Gamala, il le furent ensuite par son fils Yeshua :

« Alors, ceux qui étaient avec lui, voyant ce qui allait arriver, lui dirent : « Seigneur, frapperons-nous de l’épée ? » (Luc, XXII, 49). Et à ceux qui n’étaient pas armés Yeshua ordonnait : « Que celui qui n’a pas d’épée vende son manteau et en achète une ! » (Luc, XII, )

Ils n’étaient, aux yeux des autorités romaines, rien d’autres que des malandrins, des bandits, des brigands, des rebelles à circonvenir. Et ceux qui furent crucifiés avec Yeshua-bar-Abbas étaient complètement de ceux-là.

Et c’est bien Juda de Gamala, cet homme libre, prince et rebelle, qui appela Israël à l’insurrection au nom de YAVEH, « qui fit frapper des monnaies portant en exergue le terme de medina, signifiant “république”, tenta d’organiser Israël sur ce type, et élabora une doctrine dans laquelle Dieu seul était le roi du peuple-élu », (Robert Amblain, 1970, p. 108).

Juda, tombé lors d’un soulèvement la poitrine transpercée, ne vécut donc pas jusqu’à 111 ans, et ne put voir son fils “crucifié” pour ces raisons que lui-même défendait. Nous comprenons que l’Église romaine et apostolique ait préféré donner à ce révolutionnaire l’apparence d’un modeste charpentier inoffensif, paisible, falot et chargé d’années… mais qui dut s’absenter quelquefois pour mener ses rudes affaires, notamment après avoir pris la jeune Myhriam pour épouse… qu’il retrouva enceinte au retour de l’une de ses expéditions.

Rappelons-nous ce passage de la Bible canonique (Matthieu, 34-39) où Yeshua nous prévient sans ambages :

« Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur terre. Je suis venu apporter non la paix, mais le glaive. Je suis venu mettre la division entre le père et le fils, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et la belle-mère ; et l’homme aura pour ennemi ceux de sa propre maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi, n’est pas digne de moi. Celui qui ne prend pas sa croix (l’épée) et ne me suit pas, n’est pas digne de moi. Celui qui aura conservé sa vie la perdra. Celui qui aura perdu sa vie à cause de moi, la retrouvera ».

Aussi les Zélotes étaient-ils fort craints, et en premier lieu Yeshua, fils de Juda de Gamala, maintenant prétendant au trône selon sa royale lignée.

Arrestation de Yeshua & cruci-fiction

De son arrestation, nous savons qu’elle fut un coup monté afin que notre Seigneur et Prince soit mis « hors circuit » par le pouvoir romain, mais… en lui permettant de survivre au crucifiement concédé par Pilate pour ne point renforcer encore plus la colère des Zélotes tant redoutés. Et il semble bien que ce fut par le baiser d’un autre Judas qu’il fut identifié pour n’être pas confondu avec son jumeau par les soldats romains, puis conduit devant Ponce Pilate… afin que l’on ne se trompe pas pour la suite des événements, et qu’il puisse quitter discrètement la Judée.

Aussi, un certain Yeschua-bar-Abbas fut-il libéré, disent certains chercheurs et commentateurs ; d’autres soutenant la thèse qu’il fut blessé de telle manière qu’il puisse être ressuscité (les esséniens étaient de grands thérapeutes herboristes capables réaliser des potions quasi miraculeuses).

Quant à nous, nous penchons vraiment pour la thèse de la « cruci-fiction » qui donna lieu à une apparence de condamnation, permettant au pouvoir romain de se défaire (moyennant une confortable rançon) d’un prétendant légitime au minuscule état de Galilée, et d’éviter une trop rude réaction des armées zélotes venant de perdre à nouveau leur chef et seigneur. Aussi, choisirons-nous d’accorder foi à la thèse de l’historien musulman traditionnaliste Tabarî (839-923), qui relate que :

« Les juifs traînèrent Îsâ à un endroit où ils avaient préparé une croix pour le crucifier, et un grand nombre de juifs se rassemblèrent autour de lui. Ils avaient un chef nommé Yesû’a, qui était également parmi eux. Quand ils voulurent attacher Îsâ à la croix, Dieu l’enleva à leurs regards et donna la forme et l’aspect de Îsâ à Yesû’a, leur chef. […] Quand ils regardèrent, ils virent Josué entièrement ressemblant à Îsâ, et ils le saisirent. Il dit : Je suis Josué. Ils répondirent : Tu mens; tu es Îsâ, tu t’es dérobé à nos regards par la magie ; maintenant la magie est passée et tu es devenu visible. Il protesta en vain qu’il était Josué ; ils le tuèrent et l’attachèrent à la croix. Quant à Îsâ, Dieu l’éleva, au ciel comme il est dit dans le Coran : Ils ne l’ont pas tué et ils ne l’ont pas crucifié, mais ce n’était qu’un faux semblant ». (Coran IV; 156).

 

Ce récit, donné dans une traduction formulée de façon quelque peu ambiguë, nous offre néanmoins deux pistes que nombre de chercheurs suivirent, dans l’une ou l’autre voie : celle d’un « jumeau » crucifié à sa place, et celle d’une crucifixion ayant amené Îsâ –Yeshua, à s’élever au Ciel.

Aussi inviterons-nous nos lecteurs à se reporter aux livres de Laurence Gardner (2005) et de Robert Amblain (1970), ainsi qu’à l’Evangile ésotérique de Saint Jean de Paul Le Cour (1983), qui nous sont apparus les plus documentés et les moins trafiqués. Ce dernier auteur nous invitant, de plus, à considérer que les sources de la religion chrétienne sont non seulement Judaïques mais aussi : « aryennes, celtiques, helléniques et même, sans doute, atlantéennes et hyperboréennes » (Le Cour, 1950 – 1983, p. 12)…

Notons également que les Andromédiennes (G. Vanquelef, 2006) nous parlent aussi d’un Yeshua, encore dénommé Melethiel selon eux, qui fut sauvé et continua à vivre jusqu’à 64 ans (âge supposé auquel il mourut en Inde selon Nicolas Notovitch).

Un rouleau en possession des Russes prouverait cela et préciserait que Yeshua Bar-Abbas escorta le reste de la famille après ces événements.

Quant aux sources Aryennes, Nicolas Notovitch (1894, p. 63) nous apprend encore que, pour les bouddhistes, « Issa est un grand prophète, l’un des premiers après les vingt-deux bouddhas, il est plus grand qu’aucun de tous les dalaï-lamas, car il constitue une partie de la spiritualité de notre Seigneur. C’est lui qui vous a instruit, qui, dans le giron de Dieu, ramena les âmes frivoles, qui vous a rendus dignes des bienfaits du Créateur, qui a permis enfin à chaque être de connaître le bien et le mal ; son nom et ses actes ont été enregistrés dans nos écritures saintes, et, en lisant sa grande existence écoulée au milieu des gens égarés, nous pleurons l’horrible péché des païens qui l’on assassiné après l’avoir mis à la torture ».

Aussi, devons-nous observer que les Musulmans, autant que les Bouddhistes, révèrent en la personne de Yeshua-Jésus-Îsâ-Issa, l’être d’exception dont la vie marqua tous les hommes religieux de son époque, de l’Orient à l’Occident.

Être hors du commun dont les civilisations extranéennes, telle celle des Andromédiens, conservent la mémoire dans leurs registres, avec mentions d’une filiation remontant jusqu’à Moïse, dont ils nous apprennent qu’il était un hybride(8). Pour Edgar Cayce, la mère de Yeshua, Myrhiam, a elle aussi été fécondée selon une opération gynécologique menée par les biologistes extranéens (dont il ne précise pas de quelle origine ils étaient).

Mort, résurrection et Gnose

Un livre hors du commun, découvert dans les manuscrits apocryphes de Nag Hammadi : « Pistis Sophia » (traduite du copte en français par E. Amélineau, 1895-1975, Ed. Arché), nous offre les enseignements révélés par Yeshua à ses disciples, « la douzième année qui a suivi sa résurrection » (Samaël Aun Weor, 1986, p. 13). Et ce sont ces documents qui, pour ma part, me paraissent déterminants. Hélas ! la valeureuse traduction de E. Amélineau dut être des plus laborieuses et nous apparaît à peu près inaccessible à un lecteur qui n’aurait pas vécu de mort transitoire, et qui ne garderait aucun des souvenirs des mondes et plans dimensionnels qu’il aurait pu traverser au cours de cette « mort transitoire » (encore nommée E.M.I.* ou N.D.E.*.

Par la Grâce de Dieu, nous avons personnellement vécu cette indicible expérience au cours d’une mort transitoire suivie d’un coma, dont nous avons conservé les mémoires de ce que notre conscience fut invitée à explorer dans les autres plans dimensionnels. Aussi pouvons-nous attester que les enseignements de Yeshua collectés dans la Pistis Sophia, et particulièrement leur relecture et analyse par Samaël Aun Weor, recoupent en tous points l’expérience que nous avons vécue.

Nous en retirons les données qui sont présentées dans « Multidimensions de l’Être que nous sommes », « Présence Essentielle » et « Déploiements du Chemin », présentés sur ce site à la page <Livre>. J’invite donc tout lecteur (vraiment) intéressé à prendre connaissance de la Pistis Sophia, d’en faire relecture à travers le livre de Samaël Aun Weor : « Pistis Sophia, le livre sacré des gnostiques d’Egypte », mais également de nos livres : « Multidimensions de l’Être que nous sommes » et « Déploiement du Chemin ». D’autant… que nous fûmes Zélote aux temps du Seigneur Yeshua-bar-Abbas, le Fils du Père, qui ne permettait pas que l’on puisse attribuer le nom de Maître à qui que soit, hormis au Père Céleste, invitant chacun à s’ouvrir aux enseignements et à la Présence de ce Père d’Amour et de Lumière infinis.

Aussi, pensons-nous plus probable que Yeshua vécut pendant trois jours l’expérience d’une mort transitoire, dont il revint grâce aux soins diligents qui lui furent prodigués, notamment par sa fidèle épouse Marie-Madeleine « la femme qui connaît tout de Jésus » dont il est dit « qu’il l’aimait plus que tous les disciples et l’embrassait fréquemment sur la bouche »(9) ; mère de leurs quatre enfants, Grande-Prêtresse de Dan, et qui avait oint son époux en le consacrant Messie des juifs ! Nous invitons le lecteur intéressé à lire le livre de Laurence Gardner : Le Graal et La Lignée Royale Du Christ – La Descendance cachée du Christ enfin révélée, décrivant notamment comment elle dut s’enfuir en Gaule avec Tamar leur première enfant, à la demande de Yeshua, désireux de mettre sa famille à l’abri, car Simon le Zélote avait empoisonné Hérode-Agrippa 1er, et tous les membres de sa famille étaient particulièrement menacés (plusieurs furent assassinés).

L’épouse & les enfants de Yeshua

Nous achèverons ce dossier relatif à Yeshua / Jésus en évoquant le fait que son épouse Myrhiam de Magdala, sa fille Tamar et ses fils Yeshua et Josèphe, qui vécurent le reste de leurs existences en Provence (Ste Baume), puis dans le Razès.

Quant à leur père, il mourut à Srinigar au Cachemire, aux environs de 64-70 ans (sa date de naissance est incertaine(10), alors qu’il évangélisait les populations d’Inde. Lesquelles, aujourd’hui encore, vénèrent son tombeau.

Yeshua-bar-Abbas, élevé en Christ, nous a enseigné les Mystères.

Son nom nous illumine dans toutes les dimensions de notre être et, en écho, fait appel à notre Christ intérieur que l’humilité seule nous peut faire connaître ou reconnaître, surtout en ces temps ou les sciences et les technologies entièrement tournées vers la matière, la jouissance et l’avoir, nous dépossèdent de nous-même et de notre Christ intérieur, le plus lumineux et pur aspect de nous-même.

Nous remercions Samaël Aun Weor (1986, p. 272) et Edouard Schuré (1960, p. 622) de nous prêter ces dernières citations pour conclure ce dossier :

« La Science pure, c’est la science de l’Être. Il faut distinguer la Science du Christ de la science de l’Antichrist.

En ces instants de crise mondiale et de faillite de tous les principes, la science de l’Antichrist accomplit des miracles et des prodiges trompeurs.

Tout le monde ploie le genou devant l’Antichrist, lequel fabrique des bombes atomiques, des bombes N, des bombes H, des rayons de la mort, des fusées qui vont sur la Lune, etc.

La science matérialiste de l’Antichrist, avec toute sa pourriture de théories et d’utopies absurdes, est adorée par la grande Prostituée. Le nombre de la Grande Prostituée, nous le savons, est 666. »

Samaël Aun Weor

***

« Le Christ dit à l’âme accablée de tous les poids de la terre : « Relève-toi, car ta patrie est au ciel ; mais pour y croire et pour y parvenir, prouve-le dès ici-bas par ton œuvre et par ton amour ! »

Edouard Schuré


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