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Du kilt à la djellaba…

Le Wokistan du Premier ministre écossais, Humza Yousaf, surfe sur la vague chariatique.

Le Premier ministre écossais, Humza Yousaf, organise le premier appel à la prière depuis la résidence officielle du Premier ministre et rétablit le blasphème en Ecosse en faisant passer une loi prévoyant des peines allant jusqu’à 7 ans de prison pour ceux qui critiqueraient une religion. (VIDÉO CI-DESSUS)

Blasphème et LOI du genre

La loi de 2021 sur les crimes de haine et l’ordre public (Écosse) a créé un nouveau délit d’ »incitation à la haine » liée à l’âge, au handicap, à la religion, à l’orientation sexuelle, à l’identité transgenre ou au fait d’être intersexe.

Une personne peut désormais être emprisonnée jusqu’à sept ans si elle adopte un comportement « insultant » à l’égard de groupes « protégés », et l’accusation doit seulement prouver que la haine était « probable » plutôt qu’ »intentionnelle ».


Siobhian Brown, ministre de la sécurité communautaire du SNP, avait d’abord déclaré que le fait d’appeler une « femme trans » (un homme) « il » ne constituait pas un délit. Cependant, après l’entrée en vigueur de la loi, Brown a déclaré :

« On peut le signaler et mener une enquête. C’est à la police écossaise qu’il revient de décider si la police considère ou non qu’il s’agit d’un acte criminel ».

JK Rowling pourrait être emprisonnée…

JK Rowling a juré de continuer à appeler les hommes biologiques des hommes et affirme qu’elle sera désormais prise pour cible pour avoir dit la vérité.

Au cours de leur programme de formation à l’application de la nouvelle loi, les policiers ont appris que même le contenu des pièces de théâtre et des spectacles humoristiques devait être considéré comme un crime de haine potentiel.

Beaucoup ont affirmé que le simple fait de retweeter une blague de Ricky Gervais sur les personnes transgenres pouvait être considéré comme un crime de haine en Écosse.


Les autorités admettent que le traitement de l’afflux attendu de signalements de crimes de haine les empêcherait d’enquêter sur les crimes réels.

La solution à deux états

Indépendantiste, européiste, multiculturaliste, et musulman, Humza Yousaf, entend bien faire revenir, dans le giron de l’Union européenne, une Écosse indépendante et respectueuse des valeurs de l’islam.

Selon Humza Yousaf : «L’indépendance écossaise est plus nécessaire que jamais» !

Le nouveau premier ministre écossais, Humza Yousaf, assure que le rêve d’une Écosse libre, n’est pas brisé, en effet, pour lui, l’Écosse a plus que jamais besoin de se libérer de la tutelle britannique.

Le parti indépendantiste au pouvoir en Écosse, le SNP, a défendu sa volonté de voir le territoire rejoindre «rapidement» l’Union européenne s’il gagne un jour son indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni.

Humza Yousaf ne s’en est jamais caché : il défend une Écosse indépendante, et vite !

« J’aimerais cette indépendance dès demain si cela était possible, cela va sans dire », affirme-t-il en ajoutant, « nous serons l’équipe, nous serons la génération qui l’offrira à l’Écosse ».

La Gauche Progressiste

Particulièrement progressiste, l’agenda nationaliste de Humza Yousaf puise dans ses origines et ses débuts en politique. Il naît en 1985, dans une famille d’immigrés pakistanais de première génération installée à Glasgow. Humza étudie dans une école privée, dont l’excellence académique se double souvent d’un racisme ordinaire qui préfigure ses convictions sociales progressistes. Néanmoins, il a eu des liens, dans le passé, avec les Frères musulmans… Comment est-il passé de « Frériste » à Progressiste ? Certainement pour suivre un agenda politique….

Étudiant en licence de science politique à l’université de Glasgow, son aspiration politique se confirme en 2003. Il s’engage contre l’invasion de l’Irak alors décidée par le premier ministre Tony Blair en marge des attaques terroristes du 11 septembre 2001 et rejoint le parti nationaliste écossais (SNP) deux années plus tard.

Dès lors, son ascension politique sera sans interruption : il brigue deux mandats consécutifs au parlement écossais et évolue au sein des différents gouvernements Sturgeon. Au même titre que le Premier ministre britannique Rishi Sunak, d’origine indienne, sa désignation suggère un Royaume-Uni où les minorités ethniques ont une place dans les hautes sphères de pouvoir.

En ce sens, Yousaf marque les esprits par des symboles forts lors de ses apparitions publiques qui n’ont de cesse de promouvoir la diversité culturelle et religieuse : il prête serment en langue anglaise et ourdou lors de son entrée au Parlement écossais en 2011, associe le kilt et le shewarni – manteau traditionnel indien – à l’occasion de sa réélection parlementaire, et met en scène sa prière à la mosquée au lendemain de son élection comme Premier ministre.


Lors de son mandat à la Santé, sa gestion de l’épidémie de covid a été vivement critiquée, mais cela ne l’a pas empêché de poursuivre son ascension politique fulgurante, grâce au soutien de ses mentors.

Un Premier ministre proche des Frères musulmans et pro-LGBT

Le principal objectif des Frères musulmans est l’instauration de républiques islamiques à la place des régimes en place dans les pays à majorité musulmane, mais aussi de propager plus largement cette idéologie. C’est pourquoi le Premier ministre écossais se rapproche d’Erdogan…

Le gouvernement britannique menace Humza Yousaf après sa rencontre avec Erdogan

David Cameron a indiqué que la discussion de Humza Yousaf sur Gaza et d’autres sujets avec Recep Tayyip Erdogan lors du sommet COP28 à Dubaï, le 1er décembre, était contraire au protocole

Le nouveau ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a menacé de retirer le soutien de son ministère aux institutions écossais après que le premier ministre écossais, Humza Yousaf, a rencontré le président turc sans la présence de fonctionnaires britanniques.

Humza Yousaf a vivement critiqué le soutien total du gouvernement britannique à Israël et à son invasion militaire de la bande de Gaza…. Les beaux-parents du dirigeant écossais sont restés bloqués à Gaza pendant environ un mois avant d’être évacués et rapatriés en Écosse.

L’histoire d’une Écosse où le kilt est interdit

C’est avant tout celle d’un pays marqué par une rivalité presque continue avec l’Angleterre. C’est celle d’un peuple qui brandit en héros William Wallace et Robert Bruce, le célèbre « Braveheart », qui ont lutté contre l’oppression anglaise au cours de sanglantes batailles. C’est celle, aussi, de Marie Stuart, reine de France et d’Écosse au destin tragique.

Le 1er mai 1707, les Écossais se réveillent citoyens britanniques.

Par l’Acte d’Union, tous les pouvoirs sont transférés au Parlement de Londres.

L’Acte d’Union déclenche les soulèvements jacobites : des offensives sont lancées dans le but d’un retour des Stuart catholiques. Parmi ces derniers, la figure de Charles-Edouard Stuart domine. Brave et téméraire, « Bonnie Prince Charlie » (« Gentil Prince Charlie ») parvient à soulever une armée et à remporter plusieurs victoires. Ses ambitions trouvent toutefois une fin tragique en 1746 à Culloden, près d’Inverness, où ses hommes trouvent la mort sous les assauts des troupes britanniques, au sein desquels se battent nombre d’Écossais.

Dans les Highlands, où de nombreuses familles ont soutenu la cause jacobite, la structure économique et sociale s’effondre. Le gouvernement prend en effet une décision radicale : il fait démanteler les clans. En outre, le port du kilt est interdit de même que l’usage du gaélique.


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