Mystique

Les racines de nos souffrances: l’influence de l’inconscient collectif

Pourquoi souffrons-nous, et surtout sommes-nous obligé de souffrir, comme nous l’a inculqué notre éducation, de génération en génération?  La souffrance semble inévitable pour la condition humaine. N’importe qui trouvera normal de souffrir pour obtenir une récompense ou un résultat quel qu’il soit. Pire encore, la légitimité du gain obtenu peut être remise en cause s’il n’y a pas eu une forme de souffrance associée.

Tout cela semble conditionné dans notre tête, dans notre inconscient, au plus profond de nous. Mais d’où vient cette sorte d’auto flagellation collective qui empoisonne notre existence  ? Elle vient de ce qu’on appelle l’inconscient collectif.

Ce sont les symboles qui sont à la base des moyens de communication qui fédèrent le fonctionnement de l’inconscient collectif. Au fil du temps, les symboles ont formés des significations tellement puissantes dans les consciences de chacun, qu’il n’est finalement plus nécessaire d’évoquer tout ce qui se rattache au dit symbole. C’est comme un raccourcie intellectuel, une clé qui représente une multitude d’informations compilées dans une seule représentation. Seul l’image du symbole fait partie de notre conscience, alors que tout ce qui lui est rattaché nous est globalement inconscient, car toute sa signification collective ne passe plus par notre mental.

Selon Jung, « les instincts et les archétypes constituent l’ensemble de l’inconscient collectif. Je l’appelle « collectif » parce que, au contraire de l’inconscient personnel, il n’est pas fait de contenus individuels plus ou moins uniques ne se reproduisant pas, mais de contenus qui sont universels et qui apparaissent régulièrement ». Dans la dernière partie de la phrase, traduisons « universel » par « quelque soit les époques » et « régulièrement » par « répétition constante« , car nous allons voir que les évènements marquants forment des échos tenaces qui traversent les siècles dans la mémoire inconsciente de notre monde.


Les religions, une prise de position et de pouvoir

Les premiers à avoir compris et avoir parfaitement maîtrisé le fonctionnement de l’inconscient collectif, sont les mouvements religieux. Ils sont à l’origine de la plus part des symboles que nous connaissons, y compris de ceux dont nous n’avons plus conscience.

Extrait de Wikipédia :
« Un symbole religieux est une représentation schématique renvoyant à une croyance, un rite, ou un épisode des textes sacrés d’une religion donnée. Le caractère fédérateur des icônes et représentations symboliques rend séduisant l’usage de symboles pour se référer à une croyance…«
Les religions ont eu un tel pouvoir sur la vie quotidienne des peuples, qu’il était évident d’utiliser ces techniques pour assoir le pouvoir monarchique et politique. Pendant longtemps, le Pape était plus puissant que les rois de France. Aujourd’hui encore, le Vatican est un état indépendant, et le Pape est en quelque sorte son « Roi ».

On ne peut pas rejeter le fait que le Christianisme à jouer un rôle majeur dans le pouvoir politique des pays occidentaux, obligeant les peuples à ne penser que d’une seule façon, pire encore, les obligeants à se battre, à faire la guerre et à massacrer tous ceux qui n’avaient pas les mêmes opinions que l’église.

Un dieu est logiquement plein d’amour et juste, d’une infinie sagesse ! Alors comment peut-on imaginer qu’on puisse tuer au nom d’un Dieu ? Comment peut-on faire la guerre au nom d’un Dieu, dans le but d’éradiquer notre liberté de penser.

Dans les 10 commandements, il y est pourtant dit « Tu ne tueras point » ! Seul un Dieu est censé retirer pouvoir retirer la vie. Tout ceci ressemble plutôt à une prise de pouvoir politique, orchestrée par les religions. D’ailleurs, le terme « Religion« , d’après Anton Park, viendrait d’une racine Sumérienne qui signifie littéralement ; « des lois (Tablettes) pour guider et dominer les moutons (l’humanité) » ; l’image est sans appel.


Peut être qu’il est temps de faire une distinction entre la religion et la spiritualité.

Les religions parlent toujours des relations de l’humanité avec un Dieu, être exceptionnel, en relation avec des évènements historiques, qui ce sont soit disant réellement passé, et jugés sacrés, dans les textes.

Le Christianisme a commencé par se développer dans une secte au sein du Judaïsme. Finalement, la différence entre une secte et une religion relève principalement de sa popularité, et donc à son nombre de fidèles.

Extrait de Wikipédia :
« Le mot secte a d’abord désigné soit un ensemble d’individus partageant une même doctrine philosophique, religieuse, etc. soit un groupe plus ou moins important de fidèles qui se sont détachés de l’enseignement officiel d’une Église et qui ont créé leur propre doctrine. Une secte peut aussi désigner une branche d’une religion, une école particulière. »
Quand à la spiritualité, elle est universelle et n’est pas forcément associée à la foi d’un Dieu, c’est plutôt une élévation personnelle, une sorte de prise de conscience du lien entre le monde matériel et l’esprit.

Définition de Wikipédia :
« La notion de spiritualité comporte aujourd’hui des acceptions différentes selon le contexte de son usage. Elle se rattache traditionnellement à la religion dans la perspective de l’être humain en relation avec un être supérieur (Dieu) et le salut de l’âme. Elle se rapporte, d’un point de vue philosophique, à l’opposition de la matière et de l’esprit ou encore de l’intériorité et de l’extériorité. Elle désigne également la quête de sens, d’espoir ou de libération et les démarches qui s’y rattachent (initiations, rituels, développement personnel, Nouvel-Âge). Elle peut également, et plus récemment, se comprendre comme dissociée de la foi en Dieu, jusqu’à évoquer une « spiritualité sans dieu ». »

Il est clair que l’origine de nos souffrances est à chercher dans la religion et non pas dans la spiritualité. Celui qui cherche à nous guider, nous contraindre, nous faire souffrir ou nous dominer comme des moutons, c’est un, ou plusieurs Dieux ! Partons donc à la recherche de l’origine de ces Dieux.

L’origine des 3 grandes religions du monde

La majorité du monde est dominée par trois grandes religions le Christianisme, le Judaïsme et l’Islam.

Nous savons déjà que le Christianisme est une émanation du Judaïsme. L’Islam est une religion Abrahamique, c’est à dire que ses écritures sacrées, notamment le Coran, évoquent la figure d’Abraham, comme les deux autres religions d’ailleurs, qui sont elles aussi des religions Abrahamiques.

En d’autres termes, les trois plus grandes religions du monde, à travers la Bible ou le Coran, viennent de la même source, des enseignements d’Abraham et de ses origines.

Il est reconnu que le Judaïsme est le plus ancien et représente les bases de référence des deux autres religions. Le christianisme est né au début du 5ème siècle après JC, alors que selon la tradition, l’islam est révélé à Mahomet au 7ème siècle après JC.

L’Islam reconnaît la plus part des textes de la Bible, mais considère que beaucoup ont été falsifiés volontairement, ou mal interprétés, constituant ainsi l’origine de la plus grande cause de mortalité humaine jusqu’à nos jours. Il y a de quoi avoir des frissons dans le dos.

Explorons maintenant les origines du Judaïsme.

Si on remonte au temps de Moïse, il paraît évident que les Hébreux (Ancêtres des Juifs), ont subit une très forte influence Egyptienne, dut à leur séjour prolongé en Égypte. D’après de nombreuses recherches récentes, contrairement à ce que dit la Bible, les Hébreux n’étaient pas les esclaves des Égyptiens, ils étaient payés et ont certainement bénéficié des connaissances et de la culture Pharaonique. De plus, il ne faut oublier que Moïse lui même, selon la Bible, a été élevé comme un prince Égyptien, ayant accès aux secrets les plus gardés, enseignés dans la maison de vie de Pharaon.

Dans l’histoire antique des juifs, il existe une autre influence majeure qui a certainement lourdement contribué à une bonne partie de la culture Judaïque, c’est la longue période de déportation à Babylone par Nabuchodonosor.

Extrait de Wikipédia sur la déportation à Babylone :
« Selon le livre de Jérémie, la déportation des Judéens s’est faite en trois fois (Jérémie 52,28-30). La première au temps de Joaquin (597 av. J.-C. ?), suite à la défaite du Royaume de Juda face à Nabuchodonosor II ; le Temple de Jérusalem est alors partiellement dépouillé et la majorité des citoyens emmenés. Onze ans plus tard (après une révolte contre l’empire sous le règne de Sédécias), la ville est entièrement rasée et une nouvelle déportation, moins importante, s’ensuit. Finalement, Jérémie fait état d’un troisième exil cinq ans plus tard.«

Les juifs se sont tellement intégrés à la culture Mésopotamienne que la plus part sont restés sur place, car ils s’y sentaient chez eux. Il faut dire qu’Abraham, leur père spirituel fondateur est né à Ur/Our en Mésopotamie, et que sa sagesse et ses connaissances lui ont été transmis à partir des anciennes traditions de ce pays.

Preuve de leur intégration, pendant cette période, les juifs ont été les fondateurs des premières banques. Ils ont été également les fondateurs de quelque chose de beaucoup plus grand ; la création de la Bible, dont une grande partie à certainement été compilées et rédigé à Babylone pendant la déportation.

Faut-il donc chercher les origines de la Bible dans la culture Mésopotamienne ? Cela parait incroyable, et pourtant !

En fait, il faut plutôt remonter à la civilisation Sumériennes pour trouver des traces de l’origine de la Bible sur des tablettes d’argiles, en écriture cunéiforme.

En effet, en ne prenant que quelques exemples les plus connus, de nombreux évènements décrit dans la Bible se retrouvent sur des tablettes beaucoup plus anciennes, datant des origines de la mythologie Sumérienne. Par exemple, dans l’épopée de Gilgamesh, qui évoque la recherche et la quête de l’arbre de vie, (en quelque sorte, la quête de la connaissance et de l’immortalité), parle d’un homme qui raconte à Gilgamesh l’histoire d’un personnage correspondant d’une façon troublante à l’épisode de Noé et du déluge.

Sur certains textes, et notamment la tablette d’Emmerkar et le seigneur d’Aratta, ou sur la tablette de l’Ashmolean Museum d’Oxford, est expliqué un évènement qui ne peut que nous faire penser à l’épisode de la Tour de Babel.

Extrait de la tablette de l’Ashmolean Museum d’Oxford :
« … Enki, le Seigneur de l’abondance, dont les commandements sont sûrs, le Seigneur de la sagesse qui scrute la Terre, le chef des Dieux, le Seigneur d’Eridu, doté de sagesse, changera les mots de leurs bouches, y mît de la discorde, dans la langue de l’homme, qui avait été d’abord unique« .

La Genèse, les origines de la création, sont décrites d’une façon étonnamment précise dans plusieurs tablettes Mésopotamiennes.

Pour s’en convaincre, voici quelques comparaisons intéressantes de ces textes, avec la Bible de Jérusalem, extraite du livre Eden de Anton Parks.

Tablette 22 du Grand traité d’astrologie :
« Lorsque le Ciel, le dieu du vent et la demeure d’eau (divinité de l’abîme), créèrent le Ciel et la Terre…«

Bible de Jérusalem Gn 1:1-3 :
« …Elohim créa le Ciel et la Terre. Or, la Terre était vide et vague, les ténèbres couvraient l’abîme, un vent d’Elohim tournoyait sur les eaux.«

Tablette BM 12845, début de la tablette Enki et Ninmah :
« En ces jours, lorsque l’En Haut et l’En Bas furent [séparés], en ces nuits, lorsque l’En Haut et l’En Bas furent [désassemblés], en cette année, lorsque les destins eurent été fixés…«

Bible de Jérusalem Gn 1:4-5 :
« Elohim vit que la lumière était bonne, et Elohim sépara la lumière des ténèbres. Elohim appela la lumière « jour » et les ténèbres « nuit ». »

Tablette du Louvre répertorié sous le N° AO 6715 :
« La sainte Terre possédait une surface verdoyante, elle s’était faite éclatante pour le pur Ciel. Et Ciel, sublime firmament, consomma le mariage avec Terre spacieuse : il lui déversa ainsi (en son sein) la semence des vaillants Arbres et Roseau. Terre, telle la vache parfaite, se trouva imprégnée de la riche graine du Ciel. La Terre donna elle-même une naissance heureuse aux plantes de vie. Joyeusement, la Terre produisit l’abondance…«

Bible de Jérusalem Gn 1:11-12 :
« Elohim dit : Que la Terre verdisse de verdure : des herbes portant semence et des arbres fruitiers donnant sur la Terre selon leur espèce des fruits contenant leur semence et il en fut ainsi. La Terre produisit de la verdure : des herbes portant semence selon leur espèce, des arbres donnant selon leur espèces des fruits contenant leur semence…«

Tablette CT 13-34 :
« Lorsque les grands Dieux, réunis en leur conseil, eurent créé [le Ciel et la Terre], formé l’Azur, consolidé le sol, ils mirent au jour les animaux : grosses bêtes sauvages, bêtes sauvages, bestioles sauvages. Et, une fois qu’ils eurent [… à] ces animaux, ils allotirent leurs domaines respectifs au bétail et aux bestioles familières…«

Bible de Jérusalem Gn 1:24-25 :
« Elohim dit : Que la Terre produise des êtres vivants selon leur espèce : bestiaux, bêtes sauvages selon leur espèce, et il en fut ainsi. Elohim fit les bêtes sauvages selon leur espèce et toutes les bestioles du sol selon leur espèce…«

Il est intéressant de constater que dans la version Sumérienne, on parle presque toujours de plusieurs Dieux, alors que pour la version Biblique, on parle d’Elohim, qui généralement est traduit par le Dieu unique. Cependant, la terminaison en -im d’Elohim, en hébreu s’applique généralement à un nom pluriel. Il y aurait-il eut une confusion de traduction, ou un remaniement volontaire?

Les comparaisons ne s’arrêtent pas là et sont nombreuses, mais on retrouve également l’histoire la plus célèbre du monde : Adam et Ève et le jardin d’Eden, notamment sur les Tablettes de Ninhursag et Enki, ainsi que sur les tablettes de Kharsag ou Harsag, et sur d’autres également.

L’Echo des évènements du jardin d’Eden

Voici une succession d’extrait, tout d’abord d’un cylindre rédigé en vieux sumérien, subdivisé en 19 colonnes, portant l’identifiant CBS 8383-a, puis d’autres tablettes portant uniquement des numéros d’inventaire, CBS 14005, CBS 8322 et CBS 11065, tous décrit dans le livre ÉDEN d’Anton Parks.

CBS 8383-a – colonne 2 :
« Les dieux prient pour l’obtention des pousses de la terre »
« Les fleuves procuraient l’abondance »
« Le saint Tigre et le saint Euphrate [formaient ?] le sceptre sacré du Seigneur du souffle qui fixait l’enceinte principale »

La Bible de Jérusalem :
Gn 2:5 : « Aucune herbe des champs n’existait encore… »
Gn 2:6 : « … L’eau montait de terre et arrosait toute la surface du sol… »
Gn 1:26-27 : « … deux des fleuves de l’Eden sont nommés : le Tigre et l’Euphrate. »

CBS 8383-a – colonne 4 :
« Cet Eden ferme, traversé d’eau, devra être irrigué par un cours d’eau qui sera en cascades«

La Bible de Jérusalem :
Gn 2:8 : « Un fleuve sortait d’Eden pour arroser le jardin et de là il se divisait pour former quatre bras«

CBS 8383-a – colonne 2 :
« À cette époque, l’homme ne produisait rien«

La Bible de Jérusalem :
Gn 2:5 : « … il n’y avait pas d’homme pour cultiver le sol… »

CBS 8383-a – colonne 8 :
« (l’homme) se tint debout dans la réserve et disposa de nos rations… Il parlait des nombreux arbres (fruitiers)… il avait pris possession de sa nourriture et l’emportait, il renversait les arbres de vie… »

La Bible de Jérusalem :
Gn 2:9 : « Dieu a fait pousser du sol l’arbre de vie au milieu du jardin… »
Gn 3:2-3 : « l’homme ne doit pas toucher et manger des fruits de l’arbre qui est au milieu du jardin«

CBS 8383-a – colonne 9 :
« (Le seigneur du souffle) avait engendré le fort et grand bouquetin pour garder la vie… »

La Bible de Jérusalem :
Gn 3:24 : « Dieu posta devant le jardin d’Eden les chérubins… pour garder le chemin de l’arbre de vie…«

CBS 8383-a – colonne 9 :
« Eden est la propriété des dieux … »

La Bible de Jérusalem :
Gn 3:8 : « Dieu planta un Gan (« jardin ») en Eden… »

CBS 14005 Face a, ligne 21 :
« Enlil et les dieux ont produit l’espèce humaine … Ils étaient nus : aucun vêtements n’avait été prévu pour eux«

La Bible Gn 2:25 :
« l’homme et la femme créés par Dieu sont nus«

CBS 14005 Face b, ligne 24 :
« Nous, les dieux, nous l’avons changé, nous l’avons façonné… et lui avons dit de se tenir debout dans la glaise« .

La Bible Gn 2:7 :
« Dieu modela l’homme avec la glaise du sol et l’homme devint un être vivant »

CBS 14005 Face b, ligne 21 :
« Les troupeaux de l’enclos… l’homme étranger les nommait et les dénombrait beaucoup« .

La Bible Gn 2:20 :
« L’homme donne des noms à tous les bestiaux, aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes sauvages« …

CBS 14005 Face b, ligne 29 :
« Ils étaient deux. En tout lieu, l’homme faisait du bruit. Son épouse accomplissait son service élevé en effectuant la cueillette des rations. Hélas, elle l’accompagnait !«

La Bible Gn 2:25 et 3:6 :
« L’homme et la femme était deux. La femme accompagne l’homme dans le jardin. La femme va cueillir le fruit défendu… »

CBS 8322, colonne 1 :
« La joie de l’arbre instrument (l’outillage), estimé des dieux ne devait pas être emportée par la mère, responsable de l’homme. Le Serpent garant des destinées et de la demeure avait le pouvoir de révéler le destin de l’homme en charge du talus (divin)« .

La Bible Gn 3:1-5 :
« Dieu a interdit à l’humanité de toucher à l’arbre au milieu du jardin (la connaissance de l’outillage), mais le Serpent révèle à la femme que si elle goûte à cet arbre, l’humanité connaîtrait un autre destin : celui d’être comme Dieu. »

CBS 8322, colonne 2 :
« Le Serpent Enki présente le fruit de l’arbre à la femme (en fait l’outil, le burin). Il fait goûter à l’humanité le luxe et la santé (le bien), mais aussi la possibilité d’utiliser les armes pour faire la guerre (le mal), »

La Bible Gn 3:1-5 :
« Le Serpent révèle à la femme que si elle goûte au fruit de l’arbre, l’humanité connaîtrait un autre destin : celui de distinguer le bien du mal. »

CBS 11065-a, colonne 2, ligne 22 :
« Le Serpent a révélé la connaissance des dieux et celle des vêtements en fibres végétales (le lin). »

La Bible Gn 3:7 :
« Après avoir mangé le fruit interdit du Serpent, Adam et Eve s’aperçoivent qu’ils sont nus et se confectionnent des vêtements en feuilles de figuier« .

CBS 8322, colonne 1 et CBS 11065-a, colonne 2 :
« Le Serpent a révélé le secret à la femme« .

La Bible Gn 3:7 :
« Le Serpent a révélé le secret à la femme« .

CBS 11065-b, colonne 3 :
« Les dieux découvrent que l’être humain initié par le Serpent Enki possède le vêtement.«

La Bible Gn 3:10-11 :
« Dieu découvre que l’homme et la femme ne sont plus nus grâce au Serpent« .

CBS 11065-c, colonne 6 :
« L’artisan Enki a révélé le secret de la métallurgie à la femme alors que ses fils, les grands messagers-observateurs, coulent du métal et cohabitent avec elle (la mère du genre humain). La mère connaît le secret des dieux : l’outil révélé. »

La Bible Gn 6:1-5 et Le livre d’Enoch :
« Les fils de Dieu ont pris pour femme les filles des hommes et ont engendré les Nephilim ce qui a apporté la corruption chez l’homme + Azazel a transmis le secret des dieux, la connaissance des métaux, à l’humanité et l’a ainsi corrompue« .

CBS 11065-c, colonne 6 :
« L’homme est maudit et chassé du jardin d’Eden, parce que le Serpent-artisan Enki a parlé à la femme et qu’il lui murmuré le Secret de l’outil. L’homme est remis à son poste de travail.«

La Bible Gn 3:22-24 :
« L’homme est maudit et chassé du jardin d’Eden, parce que le Serpent a parlé à la femme et qu’il lui a fait goûter le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. L’homme est obligé de travailler pour survivre« .

Les comparaisons sont tellement troublantes, qu’on ne peut pas objectivement écarter le fait que les auteurs de la Bible se soient probablement fortement inspirés des anciennes mythologies Sumériennes, à quelques détails prêt, qui sont eux-mêmes encore plus troublants. En effet, on a l’impression que le texte repris par la Bible a été modifiés volontairement pour s’adapter à la philosophie Judaïque naissante de l’époque.

Bien sûr les mauvaises traductions involontaires sont toujours possibles, mais un des éléments est manifeste, dans la mythologie Sumérien, il y a plusieurs dieux (c’est très visible sur les tablettes), et les Juifs déportés à Babylone le savaient très bien, et pourtant, ils l’ont traduit volontairement en un seul Dieu unique.

Mais les modifications sont plus profondes encore, le sens même de certains évènements, ainsi que la finalité des textes, a été probablement détourné.

Dans la version sumérienne, la colonie dominante semble avoir réduit l’homme en esclavage. Les personnages de cette colonie sont de toute évidence supérieure en tout point aux humains, mais le fait même qu’ils aient besoin des hommes pour les aider dans leurs tâches logistique, montre que ce ne sont pas forcément des dieux, au sens divin. Par contre, ils sont vus comme des dieux par les hommes.

Autre point qui confirme cette idée, est le fait qu’Enki (le serpent) n’est pas d’accord avec le conseil des dieux, quand à la façon de disposer de l’humanité. Il faut bien comprendre que dans les tablettes, Enki sauve l’humanité, par compassion, en leur enseignant la connaissance et certainement en les aidant à s’enfuir pour échapper à  l’esclavage.

Où sont la moralité et l’intégrité divine que l’on attendrait d’un ou de plusieurs dieux ? Il semblerait qu’ils agissent plutôt comme des dominants, pour servir leurs propres intérêts.

Le fait que c’est la femme qui est à l’origine de ce déclenchement de situation, est complètement détournée ici.

En effet, à aucun moment il est dit que c’est la femme qui décide d’enfreindre la loi, comme le dit la Bible. Il y a de grande chance que la transmission à la femme soit plutôt symbolique dans le sens où c’est elle qui engendre l’humanité. Transmettre à la femme la connaissance, c’est garantir la propagation du savoir, de génération en génération.

N’oublions pas que dans la mythologie Sumérienne, les Déesses ont très souvent plus d’influence que les Dieux. D’ailleurs, dans les tablettes de Kharsag, où il est raconté cette période de captivité de l’humanité, le personnage maître des lieux semble être une Déesse (souveraineté qu’elle partage avec Enlil).

Le jugement de Dieu, qui est certainement à l’origine de nombreuse souffrance dans le monde, est tout autre dans la version cunéiforme. Certes, l’homme est maudit par la colonie, il est chassé, mais finalement, il est remis à son poste de travail. Aucune malédiction n’existe contre la femme, par contre, l’homme est de nouveau un esclave.

A la suite de cet évènement, Enki (le serpent) sera vu comme un traitre envers la colonie des Dieux, et alimentera les conflits permanents entre lui et Enlil, bien connu dans la mythologie mésopotamienne. Il sera vu comme le méchant ; « Lucifer », qui soit dit en passant signifie « le porteur de lumière« (Il apporte la lumière à l’humanité).

Ces conflits formeront des échos sans fin dans l’esprit des hommes, qui reproduiront à leur niveau sous forme de guerre, les combats du dieu du souffle (Enlil) et du dieu de l’eau et des abîmes (Enki), à l’origine des plus grandes souffrances du monde.

Quand à la dérive du dénigrement de la femme, elle est évidente dans la Bible, mais ne vient manifestement pas de l’histoire sumérienne d’origine. Elle a certainement du être introduite par les Juifs, lors du rassemblement des textes pour composer la Bible.

Deux choses l’une, ou le groupe de Juifs à l’origine des textes Bibliques étaient sacrément misogyne, ou c’est encore une histoire de symbole, après tout, Enlil représente le pouvoir, l’oppression, la force, l’exclusivité (le masculin sous toute sa splendeur, incarné par la colonie dominante des tablettes), tandis qu’Enki est tout l’inverse, partage, compassion, pitié, enseignement, engendrement (la féminité).

Rien n’empêche que cela vienne des deux !

Que de souffrances pour finalement peut être se rendre compte que les informations d’origines ne véhiculent pas les mêmes finalités que celles qui ont produit les souffrances de l’humanité, dicté dans la Bible.

Transformation volontaire ou pas, la signification des textes d’origine a été corrompue, et a engendré, sur de fausses bases, les plus grandes souffrances de notre monde, jusqu’à nos jours, véhiculées par les grandes religions.

La mise en place d’un nouveau monde

Tout ceci ne remet nullement en cause l’aspect sacrée et spirituel, indispensable des religions. Et surtout, cela ne peut absolument pas remettre en cause l’existence même d’un dieu, quelque soit sa forme.

Cela remet par contre en cause certain enseignements Bibliques. En effet, il est peut être temps d’admettre que la souffrance n’est pas obligatoire (Elle est crée presque exclusivement par l’homme, lui-même), que la femme n’est pas au service de l’homme, et qu’elle n’est pas à l’origine d’une quelconque faute, et qu’à l’image de la philosophie sumérienne, la femme devrait avoir au moins autant d’importance que l’homme, sinon plus.

En allant plus loin, peut être faut-il enfin laisser la place à une vision plus féminine du monde.

Notre monde est en plein changement, et ce changement est annoncé dans toutes les traditions, religions ou prophéties de notre planète.

La Bible parle de l’Apocalypse qui représente la destruction du monde (encore des souffrances !). Apocalypse signifie révélation ou dévoilement ; la révélation de la vérité ? Certes, une forme de destruction évidente pour tous les mensonges, les corruptions d’informations, l’emprisonnement des destinées de la condition humaine, et la domination du pouvoir masculin !


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