Secrets révélés

Master Class HAMAS … RIMA rien

Rima Hassan : Pasionaria Intifada par David Medioni

Convoquée pour « apologie du terrorisme », la candidate aux européennes attise la haine à Sciences-Po, ménage le régime syrien et retweete des comptes proches du Hamas. Et l’égérie, mise en lumière par LFI, compte d’autres parts d’ombre…

Pour fabriquer un décor en carton-pâte, il faut tremper dans l’eau des journaux et du carton.

Pour modeler une égérie en carton inflammable, il suffit d’une femme au sourire enjôleur, qui porte le keffieh en étendard, et de l’associer au cloaque politique de La France insoumise. Rien de tel pour enflammer le débat hexagonal et transformer les élections européennes en « référendum » sur Gaza.


Un « génocide ! », elle le crie, contrairement aux Ouïghours, plus grave que tout, puisque Israël, « c’est pire que la Russie », comme elle vient de le déclarer à BFMTV.

Elle n’est que septième sur la liste, mais vole déjà la vedette à Manon Aubry, et si elle gagne son élection, LFI pourra crier victoire. D’où l’attention portée à cette candidate…

Sur le papier, l’image est belle : une Franco-Palestinienne de 32 ans née dans un camp de réfugiés, cela en impose. Et cela séduit. Des plus anciens aux plus jeunes. Surtout quand ils sont étudiants à Sciences-Po et qu’elle les appelle au « soulèvement » (intifada en arabe).

Le 5 mars, à l’invitation de Students for Justice in Palestine, Attac Sciences-Po Paris et Solidaires Étudiant.e.s, Rima Hassan est venue leur parler de sa famille et de la « Nakba, cette catastrophe qui dure depuis 1948 ».


En oubliant de préciser que l’exode vers les pays arabes est lié au fait d’avoir perdu la guerre qu’ils ont eux-mêmes déclenchée contre l’État hébreu à peine proclamé…

Un point de détail quand on lutte.

Et Rima Hassan n’est pas venue donner des cours d’histoire. Aux étudiants, tout émus, elle a montré la photo de la « maison quittée par [sa] famille ». Une histoire touchante, mais criblée de failles. Par exemple lorsque Rima Hassan narre le destin de sa famille paternelle, expulsée du village d’Al-Birwa, près d’Acre, par les troupes israéliennes en 1948. La réalité est un chouïa différente. Celle d’un départ sollicité par l’Armée de libération arabe, pour des raisons militaires.

Quant au village de ses grands-parents maternels, Salfit, près de Naplouse, il était sous contrôle jordanien… jusqu’en 1967 !

Ce qui n’empêche pas Rima Hassan, dont l’une des grands-mères vient d’une riche famille kurde, de se présenter comme « réfugiée palestinienne » de 1948. Et d’en faire profession.

SILENCE SUR ASSAD

Pourtant, si l’ONU n’accordait pas un statut spécial aux Palestiniens, hérité de ses parents et de ses grands-parents, la candidate LFI serait simplement franco-syrienne.

Comme la Syrie où elle est née, de parents syriens, et la France où elle a grandi, à Niort (dans les Deux-Sèvres), à partir de l’âge de 10 ans. Mais là, tout se verrait…

Par exemple, le fait qu’elle se rende très souvent en Syrie, sans rencontrer le moindre problème avec le régime, qu’elle ne critique jamais, ni pour avoir massacré 70 000 Palestiniens, ni pour avoir détruit leurs camps de réfugiés, ni pour avoir bombardé des civils. Bizarrement, là, elle ne crie pas au « génocide ».

©Laura Acquaviva

À Damas, elle préfère accorder des entretiens mielleux au média du Hezbollah (al-Mayadeen). Et, rassurez-vous, elle ne loge pas dans un camp de réfugiés… Plutôt dans de magnifiques cinq-étoiles, comme lorsqu’elle pose au balcon du Ritz en Jordanie. Et elle voyage beaucoup, Rima Hassan : Syrie, Jordanie, Liban, Tunisie… Au point d’éveiller les soupçons.

Surtout lorsqu’elle menace ses contradicteurs de les agonir de procès : « J’ai le temps et l’argent. »

Deux vidéos sur les réseaux en viennent à évoquer des « liens directs avec la famille Assad ». Nous avons cherché à l’interroger. Mais elle n’a pas voulu nous répondre. Le mystère reste donc entier.

D’où viennent ses moyens ? De son ONG ? D’après nos informations, l’Observatoire des camps de réfugiés, qu’elle a fondé en 2019, compte entre 200 et 300 membres, qui s’acquittent d’une adhésion à 20 euros. Pas de quoi faire tourner la boutique. Les comptes n’ont d’ailleurs jamais été déclarés. En revanche, le bilan est en ligne. Un seul rapport a été produit, concernant la Grèce… Et à peine quelques notices sur les réfugiés du monde entier !

PRÊTE “À TOUS LES SACRIFICES”

Au-delà de ces zones d’ombre, ce qui caractérise Hassan, c’est son double discours. L’un se veut à peu près policé. L’autre est tissé d’oukases vengeurs et d’appels au martyr. Et parfois, les fils se touchent.

Comme lorsque le média Le Crayon lui demande, le 29 novembre, si le Hamas mène « une action légitime » et qu’elle répond « vrai ».

Depuis, elle est convoquée pour « apologie du terrorisme » et tente de déminer : il faudrait « distinguer la légitimité d’un groupe armé à opérer pour son autodétermination du caractère de son mode opératoire ».

En gros, le Hamas – qui jure de rayer Israël de la carte – a le droit de mener une action armée, mais si Rima Hassan veut être élue, elle doit bien reconnaître que « les attaques du 7 octobre relèvent de crimes de guerre, voire contre l’humanité »… Comment Rima Hassan voyait-elle ces massacres avant d’être candidate ?

Le 8 octobre 2023, elle postait une vidéo acclamant ces pogroms depuis le Liban, où elle se trouve alors.

Sur X (106 000 fans) ou Instagram (169 000 followers), la militante n’hésite pas à ouvrir les vannes. Florilège : « Israël tue le vivant, tout le vivant. C’est comme ça qu’on reconnaît une entité coloniale fasciste. » « Israël aime nous tuer. »

Loin de croire à la solution à deux États – que défend Mélenchon –, elle rêve d’une Palestine « du fleuve à la mer » et l’écrit dans un tweet : « Il n’y aura pas de solution à deux États. »

Quand elle ne retweete pas Alain Soral, elle relaie des chansons de martyrs. Et lorsqu’elle recommande de suivre un compte, ce sont bien souvent des soutiens ou des activistes du Hamas. À force, elle se met à parler comme eux, à l’image du 12 avril sur X :

« Pour ceux qui en doutent, nous sommes prêts à tous les sacrifices pour vaincre. Absolument tous les sacrifices. »

Des mots que pourrait signer le Hamas. Ou l’un des proxys des mollahs ou de Bachar el-Assad.

Franc Tireur


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