Nouveau paradigme

L’Alyah des 10 tribus perdues

Où en est-on avec les 10 tribus perdues ?

APRÈS TANT D’ANNÉES, QUELS ONT ÉTÉ LES RÉSULTATS DE CETTE RECHERCHE ?

Selon la Bible, il semble que le nombre des déportés des dix tribus ait été très important (Esaïe 37 v. 11-12) de sorte qu’ils se sont répandus dans de vastes étendues de l’Empire assyrien en attendant le temps où ils seraient rassemblés lors de la venue du Messie.

Selon 2 Rois 17, un certain nombre d’entre eux ont été dispersés dans les villes de Médie. Je suis arrivé à la conclusion que ces villes de Médie n’étaient autres que l’Afghanistan qui, à ce moment faisait partie de l’Empire Médo-perse. À cette période, ce pays était très peu peuplé, de sorte que les tribus ont pu s’y installer facilement et y mener une vie paisible.

Les recherches ont montré qu’ils avaient reproduit là un certain nombre de lois bibliques, notamment la création de « villes refuge » où ils pouvaient offrir les douze pains de la face qui étaient présentés au Temple chaque vendredi soir. Ils célébraient aussi le Kippour et parlaient encore la langue araméenne.


J’ai découvert que le noyau de la population israélite en Afghanistan était en fait la famille de Saül, le premier roi d’Israël. Lors de la déportation en 722, cette famille s’exila en emportant des livres du Temple de Jérusalem. Là, ils ont vécu une vie indépendante avec les tribus de Dan, Nephtali, Gad et Asher, Groupe d’hommes pathans en Afghanistan. puis les tribus de Transjordanie, notamment la demi tribu de Manassé et la tribu de Ruben.

Plus tard. En Afghanistan, sont venues d’autres vagues d’envahisseurs étrangers, mais les roi d’Assyrie puis de Médie considéraient les fils d’Israël comme des remparts contre ces envahisseurs. Revenons à la maison de Saül. Selon des textes extra-bibliques, Saül aurait eu entre autres, deux fils de deux femmes différentes ; l’un se nommait Barak-Ya et le second Aspha-Stema, nom qui a été corrompu en “Afgha Nistan”.

Les sources anciennes assyriennes et perses évoquent les ” Bnei Afghana” ce qui est synonyme de “Bnei Israël” (fils d’Israël). Le peuple afghan est donc au départ essentiellement composé de descendants de Kish, père de Saül. Plus tard, d’autres ethnies se sont jointes à eux. Mais le point de départ du peuplement du pays est israélite. Les “Pathans” sont les principaux représentants de ce clan jusqu’à nos jours. Bien que islamisés, ils ont gardé beaucoup de leurs coutumes bibliques. Ils ont gardé – bien que déformés – les noms des anciennes tribus, ce qui permet de les identifier. Plus tard, ces tribus, qui ont toujours gardé des contacts avec leurs frères de Juda, ont voulu retourner en Israël, mais la présence des grands empires assyrien et médoperse les en ont empêchés.

Comme ils savaient que la terre était ronde, puisque la Bible le ils pensaient qu’ils pourraient revenir en Israël en faisant le tour du monde par l’ouest, c’est ainsi qu’ils ont migré en Inde par la passe de Peshawar qui est le nom déformé de “passe de Habor” cité en 2 Rois 17 et la ville de Halah, aujourd’hui “Raha”, deuxième ville d’Afghanistan, puis traversant le désert de Gobie, ils sont arrivés en Chine jusqu’à la côte et là, se sont embarqués pour le Japon, croyant que le Japon était l’Afrique, de sorte qu’on a aujourd’hui les preuves certaines, confirmées par des chercheurs japonais qui n’ont aucune racine juive, qu’une partie importante de la population japonaise est d’origine israélite.


De nombreux japonais ont des coutumes bibliques, y compris dans le palais impérial. La langue japonaise, tout comme la langue chinoise, contient de très nombreux mots hébreux. Par exemple, le mot « kamikaze » vient du mot “shomrim”, ce qui signifie “gardien” en hébreu ? Or, shomrim est aussi une abréviation du mot shomronim signifiant samaritain.

Quand ils se sont rendus compte de leur erreur et ont compris que le Japon n’était pas l’Afrique, certains de ces « samaritains » sont retournés en Inde, notamment lorsqu’en 1272 Gengis khan tenta d’envahir le Japon. Pendant ce temps, quatre tribus avaient réussi à créer un état en Asie Centrale ( 2 Rois 15 y. 29). Ce fut le royaume de Nephtali qui perdura pendant 1500 ans, à partir du Sème siècle avant Jésus-Christ

Il s’agissait des tribus de Dan, Zabulon, Asher et Nephtali. Ce royaume fut créé peu après la première déportation de Shalmanesser, roi d’Assyrie. Nous avons de très nombreux témoignages sur l’existence de ce royaume, par des voyageurs très divers : Juifs, Chrétiens ou Musulmans. Au sud de ce royaume étaient installées les tribus de Transjordanie : Ruben, Gad et la demi tribu de Manassé.

Ce royaume s’étendait depuis la Mer noire jusqu’aux frontières de la Chine. Ils menaient une vie paisible grâce à des alliances avec leurs voisins. Plus tard, ce royaume entra en décadence. Pour survivre, ses habitants devinrent pilleurs de caravanes qui voyageaient le long de la route de la soie. L’existence de ce royaume est aussi mentionnée sur des cartes anciennes. Au début du XXème siècle, certains voyageurs racontent en avoir encore découvert des vestiges.

Depuis notre dernière enquête, il y a deux ans de cela, l’avancée la plus spectaculaire est le fait que l’on a maintenant identifié les dix tribus perdues qui se sont dispersées jusqu’au Japon et en Chine.

Lors de notre dernière rencontre avec le rabbin Avihaïl, il y a deux ans, seules cinq des dix tribus étaient localisées. Aujourd’hui, ce sont les dix qui le sont ! “Même si, nous dit le rabbin Avihaïl, à cause des nombreux mélanges et brassages, on ne sait Pas toujours à quelle tribu tel ou tel individu appartient, on sait qu’il appartient aux dix tribus.”

Depuis deux ans, on a découvert des israélites dans des endroits que l’on ne soupçonnait pas: en Chine notamment, surtout dans le Turkestan chinois. D’autre part, le gouvernement israélien, qui, il y a dix à quinze ans avait accepté l’immigration de quelques centaines de fils de Manassé, avant d’interrompre ce type d’alya, a autorisé, il y a peu, le retour à Sion de plusieurs milliers d’entre eux.

Actuellement, en Israël les membres des dix tribus ne sont qu’une petite minorité, mais d’autres s’apprêtent à les rejoindre.

“Notre but, nous dit le rabbin Avihaïl, est de faire venir ici des membres de chacune des dix tribus perdues, même s’ils ne sont pas très nombreux. L’essentiel pour nous est que chacune des dix tribus soit représentée, car selon notre tradition, c’est une des conditions pour la venue du Messie”.

Lors de notre dernier entretien avec le rabbin, il y a deux ans de cela, on venait juste de redécouvrir une des plus grandes des dix tribus perdues : la tribu d’Ephraïm.

Celle-ci se trouvait à la frontière entre le Pakistan et l’Afghanistan, zone de guerre difficilement accessible aux chercheurs. Deux ans après, on a déjà répertorié sept millions d’ephraïmites, mais, le rabbin continue : “Notre plus grande surprise est venue du Kirghizstan où nous avons découvert une demi tribu dont nous ignorions totalement l’existence. Nous avons découvert qu’ils avaient la Tora, mais seulement orale. Ils sont conscients que le temps du retour est venu pour eux et souhaitent émigrer en Israël.

Ces gens se sont rendus en Chine, puis devant les difficultés auxquelles ils ont été confrontés, (notamment ils ont cherché à échapper à l’enrôlement pour la construction de la Grande muraille de Chine) ils sont revenus dans leur pays d’origine.

Parmi ceux qui sont arrivés en Israël ces derniers temps, il y a même des gens que nous ne connaissions pas, qui n’ont jamais eu le moindre contact avec nous et qui sont venus ici sans l’aide d’aucune organisation, uniquement poussés par le désir de revenir dans le pays de leurs ancêtres…”

C’est à Ofra, en Judée-Samarie où il réside, que nous rencontrons Yehoshua Menashé Amir, originaire de Manipur en Inde, non loin de l’État de Misoram, où réside la majorité des “Fils de Manassé”. Yehoshua a fait son alya en 2000, donc bien avant ceux qui sont arrivés récemment. C’est déjà un “vieil immigrant”, bien qu’il soit âgé seulement d’une trentaine d’années…

Comme tous ceux de sa tribu, Yehoshua a été circoncis à l’âge de huit jours. Depuis sa plus tendre enfance, il respectait la cashroute ( les lois alimentaires), fêtait les trois pèlerinages à pied que sont: Pâque, Pentecôte et Soukkoth. Il se souvient encore avec émotion d’un chant qu’il a appris dans son enfance et qu’il nous chante, chant où l’on célèbre la traversée de la Mer rouge.

Après avoir fait l’armée en 2003, Yehoshua a connu des temps difficiles ; il a fait toutes sortes de travaux que personne ne voulait faire, cela jusqu’à l’épuisement, en sorte qu’il est tombé malade. Mais Yehoshua n’est pas homme à se laisser abattre. Il s’est marié, a fondé une famille et est venu s’établir à Ofra où habite une autre famille appartenant aussi à la tribu de Manassé.

Il travaille dans la sécurité, dans un emploi qui, maintenant, lui donne toutes satisfaction. Yehoshua est parfaitement intégré et offre l’exemple d’une absorption réussie. Je lui pose la question de savoir si face aux difficultés qu’il a rencontrées, il n’a pas été tenté d’abandonner et de retourner dans son pays d’origine. “Jamais ! me répond-il , d’ailleurs cela n’a pas été mon principal problème ; ma plus grande difficulté quand je suis arrivé dans le pays a été de me faire à la mentalité très particulière des israéliens, tellement différente de celle à laquelle j’étais habitué.

Des membres de la tribu de Menashe arrivant en Israël.

Mais mon entourage a été très gentil avec moi et dès notre arrivée, nous avons cessé d’être invités par des gens que nous connaissions à peine. J’ai toujours rêvé de venir habiter dans ce pays et cela aussi loin que je m’en souvienne. Déjà, lors de la fondation de l’Etat d’Israël en 1948, dès que nous avons eu connaissance de cette extraordinaire résurrection, nos anciens ont écrit au Premier Ministre de l’époque, Monsieur Ben Gourion, pour lui faire part de leur désir de faire leur alya !

Cette lettre est restée sans réponse : apparemment, monsieur Ben Gourion ne l’a pas prise au sérieux… Moi, j’ai souhaité revenir à mes racines, je n’ai pu participer à la première alya des fils de Manassé qui a eu lieu en 1998.

Aujourd’hui, nous sommes sept mille environ en Israël. Il existe un autre problème, c’est qu’en Inde, 100.000 des nôtres sont convertis au christianisme par des missionnaires venus nous évangéliser après la première guerre mondiale, ce qui fait que leur alya, pour le gouvernement israé-lien, est problématique.

Pour ma part, dès mon plus jeune âge, j’ai étudié le judaïsme à la communauté juive de Manipur. » Mais c’est en Israël que Yehoshua s’est marié. Il a aujourd’hui trois enfants. Il affirme être heureux du choix qui a été le sien. A Ofra, sont venus s’installer ces derniers temps quinze autres familles de fils de Manassé. Trente vivent à Béthel, le village voisin et une quinzaine à Kyriat Arba-Hébron.

« Nous espérons que bien d’autres viendront nous rejoindre », déclare Yehoshua. Quant aux autres familles, elles sont installées un peu partout dans le pays, comme le font tous les juifs qui arrivent de tous les pays du monde.

C’est dans un moshav proche de Natanya où il réside que nous rencontrons le Professeur Avigdor Shachan, LE spécialiste de la question des dix tribus. Le professeur nous reçoit fort aimablement dans sa maison pour un long entretien.

Âgé de plus de quatre-vingts ans, mais toujours vigoureux, le Professeur nous parle du cheminement qui l’a conduit à s’intéresser à la question des dix tribus perdues.

” Je suis né en Bessarabie, région qui fut ” disputée ” entre la Russie et la Roumanie et qui passa sous la tutelle tantôt de l’un et tantôt de l’autre pays. Lors de la deuxième guerre mondiale, j’ai échappé miraculeusement à la shoa, étant absent de mon village natal lorsqu’il fut rasé par les nazis.

J’aurais dû être au nombre des victimes, de sorte que quand je revins, il n’y avait que destruction et mort… Ce fut alors pour nous l’exode au-delà du Dniepr, pour échapper à la folie des suppôts d’Hitler. Jeune à cette époque, je fus profondément marqué par cette tragédie que j’avais vécue en direct. C’est pourquoi, je décidai de me consacrer à l’étude de l’histoire pour tenter de comprendre ce qui s’était passé alors.

A la fin de la guerre, j’ai tenté de gagner clandestinement le pays d’Israël, car toute immigration juive était limitée par les britanniques qui, jusqu’en 1948 exerçaient le mandat sur le pays. En 1947, je fus donc arrêté et déporté à Chypre. Ce n’est qu’après la proclamation de l’Etat en 1948 que j’ai pu gagner le pays d’Israël. Le pays était en guerre et je m’engageai dans l’unité d’élite “Golani”.

Une fois démobilisé, je commençai à étudier et je devins instituteur, puis guide pour la jeunesse.Mais je ne perdais pas de vue mon but : étudier l’histoire pour essayer de comprendre les tenants et les aboutissants de la tragédie de la shoa. C’est ainsi que je préparai trois doctorats : un de littérature, un d’histoire générale et un de philosophie.” Le professeur Shachan a écrit une histoire de la guerre de 1948 qui est considérée comme un des ouvrages de base sur cette question.

Comment a-t-il été amené à s’intéresser à la question des dix tribus ?

“Cela remonte à ma plus tendre enfance. Lorsque j’étais enfant en Bessarabie, notre insti-tuteur n’arrêtait pas de nous parler de nos”frères des dix tribus” qui vivaient libres et heureux au-dela du fleuve mythique du “Sambatyon” ( d’ailleurs le livre de base du professeur Shachan sur la question porte ce titre “Au delà du Sambatyon”)

Pour nous, le Sambatyon n’était autre que le Dniepr qui coulait à quelque distance du lieu où résidons, de sorte que d’une certaine manière, les dix tribus étaient à portée de notre main.
Plus tard, lorsque poussé par les circonstances, j’ai dû traverser le Dniepr pour échapper aux nazis, je m’attendais à trouver les descendants des dix tribus. Hélas, il n’en fut rien ! D’autre part, notre instituteur nous disait que ces dix tribus viendraient nous délivrer, nous les juifs, dans les derniers temps. Jeune enfant, j’attendais fermement cette délivrance et je fus terriblement déçu de voir que cette délivrance n’arrivait pas…

Or, j’étais néanmoins parfaitement convaincu que des millions de nos frères se réclamant des dix tribus étaient répandus sur tout le continent asiatique. Aussi, je décidai de partir à leur recherche.

DES TÉMOIGNAGES CONVAINCANTS

Cette histoire des dix tribus perdues et les nombreux témoignages qui la confirment ont été mis en doute comme “légendaires” par de très nombreux chercheurs qui sont gênés par cette masse impressionnante de témoignages. Pourtant ces témoignages convergent.

Citons en particulier le récit des voyages du rabbin Benjamin de Tulède, originaire d’Espagne, qui visita le Moyen-Orient et nous donne un compte-rendu détaillé et fort précis du pays des dix tribus et notamment de l’état de Nephtali. Ce témoignage a été corroboré par d’autres visiteurs tels David Alro, Rabbi Abraham Pisali dans la deuxième partie du XVème siècle et bien d’autres encore jusqu’au début du XXème siècle. Au XVIème siècle, Itzhak Abrabanéel affirme avoir eu contact avec des voyageurs qui avaient visité le pays de Nephtali et en avaient ramené des témoignages qu’il estimait convaincants.

Il déclare notamment que certaines de ces tribus s’étaient converties à l’islam parce qu’elles voyaient en Mahomet et sa religion monothéiste une continuation de la foi d’Israël, mais elles gardaient toutefois de nombreux éléments de la Tora & Israël. Ce fut le cas notamment des pathans d’Afghanistan. Ces conversions provoquèrent néanmoins un clivage avec les autres tribus qui refusèrent l’Islam, ce qui produisit des guerres fratricides avec les tribus qui étaient au centre de l’Asie.

Les chroniqueurs de l’époque rapportent que le royaume de Nephtali n’avait pas vraiment de chef ; il était dirigé par des anciens qui étaient sous l’autorité spirituelle du “Rosh Gola” ( le chef des exilés) qui était à Babylone. A cette époque, l’Afghanistan faisait partie du royaume Parthe, de sorte que les dix tribus ont toujours conservé des relations étroites avec leurs frères Juifs.

Aujourd’hui, les descendants de ces tribus continuent à se compter par millions, notamment en Inde et en Chine, sans parler du Japon, de l’Afghanistan, de la Birmanie et de la Corée où ces gens ont vécu un peu comme des ” marranes”. De plus en plus, ils sont amenés à jeter le masque et à revendiquer hautement et fièrement leur appartenance au peuple élu et leur désir de revenir dans le pays promis.

Cela pose des problèmes énormes à l’État d’Israël, mais ce puissant mouvement n’est-il pas dans sa complexité même un signe de l’approche des Temps Messianiques ?

Source

Placé par PLEINSFEUX


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