Cas de conscience

« Solution finale » en 2024

Une pancarte lors d’une manifestation anti-israélienne appelle à la « solution finale ».

Un manifestant qui a participé à une manifestation anti-israélienne à l’Université George Washington à Washington, DC a été photographié tenant une pancarte indiquant « Solution finale », le nom du plan nazi visant à exterminer les Juifs.

« Solution finale » est le terme utilisé par les nazis pour désigner leur projet d’extermination du peuple juif.

La « Solution finale » appelait au meurtre de tous les Juifs européens par gazage, par balle ou par d’autres moyens. Environ six millions d’hommes, de femmes et d’enfants juifs furent tués pendant la Shoah, soit les deux tiers des Juifs vivant en Europe avant la Seconde Guerre mondiale.


Contrairement à ce que l’on lit parfois, il n’y a pas eu succession chronologique d’une shoah sauvage à l’Est (que d’aucuns appellent improprement « shoah par balles »), suivie d’une shoah organisé et rationalisée dans les centres de mise à mort. Il y a eu concomitance : pendant que des centres de mise à mort sont érigés en ex-Pologne pour « traiter » les Juifs de Pologne, puis de l’Ouest (Chelmno, Sobibor, Treblinka…), les opérations de massacre se poursuivent à l’Est, parfois sur place, parfois dans des lieux centraux (forêt de Ponari, ravin de Baby Yar, centre de Mali Trostenets…), ainsi que le montre Tal Bruttmann dans des articles récents.

Dans les deux cas, il s’agit, moyennant des structures légères (Treblinka, Sobibor, Ponari par exemple) de rassembler (par transport ferroviaire ou routier) des populations promises à la mort immédiate : par fusillade ou par asphyxie.

Peu importe le moyen (balles, gaz d’échappement, Zyklon B) et le lieu (chambre à gaz mobile, chambre à gaz immeuble, fosse de fusillade…) : la finalité est la mort d’une population entière, selon des modalités organisationnelles et logistiques semblables (acheminement vers un lieu central, assassinat massif et rapide).

De ces sites d’assassinat n’est rien resté, car les structures, légères, ont été détruites par les nazis eux-mêmes. Seul l’imposant centre de mise à mort de Birkenau, qui jouxtait les différents camps de concentration d’Auschwitz, possédait des structures architectoniques en dur que les nazis n’ont guère eu le temps, à l’hiver 1944-1945, de détruire intégralement.

Par ailleurs, la proximité d’une population concentrationnaire et le fait que des Juifs de toute l’Europe étaient acheminés vers Auschwitz a fait de ce site un lieu de mémoire européen : il y a en effet eu des survivants (concentrationnaires), alors que Sobibor et Treblinka, exclusivement voués au meurtre, n’en ont quasiment pas laissé.

Les manifestations anti-israéliennes qui se sont propagées sur les campus universitaires aux États-Unis et en Europe au cours du mois dernier ont pris un ton de plus en plus antisémite.

Il y a eu de nombreux cas d’agressions et d’intimidations contre des étudiants juifs.

Vendredi, l’Association des directeurs d’universités d’Israël a publié une déclaration exprimant son inquiétude face à la vague de manifestations antisémites sur les campus universitaires américains au cours de la dernière semaine et demie.

« Nous, présidents des universités de recherche en Israël, exprimons notre profonde inquiétude face à la récente montée de violences graves, d’antisémitisme et de sentiment anti-israélien dans de nombreuses universités de premier plan aux États-Unis. Ces événements inquiétants sont souvent organisés et soutenus par des Palestiniens. « , a déclaré l’association.

La déclaration ajoute :


« La liberté d’expression et le droit de manifester sont essentiels à la santé de toute démocratie et sont particulièrement cruciaux dans le contexte universitaire. Nous continuons de défendre l’importance de ces libertés, en particulier en ces temps difficiles.

Cependant, ces libertés ne n’inclut pas le droit de se livrer à la violence, de proférer des menaces contre des communautés ou d’appeler à la destruction de l’État d’Israël. »

Voici les slogans que l’on peut entendre sur le campus de l’université Columbia :

  • « Brulez Tel Aviv »
  • « Hamas, nous t’aimons »
  • « Rappelez-vous du 7 octobre, ça se reproduira »
    « Al-qassam rends nous fiers »
  • « On soutient le combat du Hamas »
  • « Le Hamas donne leur l’enfer »

Le renouveau du Nazisme

Yossef Haddad, Arabe israélien était sur le campus pour interroger des manifestants :

La duplicité de la presse

 

Pour en finir avec l’absurde


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